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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie de ptosée mammaire!
12 octobre 2014

Augmenter or not augmenter mes nénés?

La question m’est venue en voyant le nombre de filles qui se faisaient faire une augmentation dans le même temps que leur mastopexie, et elle s’est accentuée quand j’ai passé ma première consultation avec cette histoire de grammes à enlever (ce que je ne voulais absolument pas faire). 

 

Je ne vais pas détailler cet article, déjà parce que je ne suis pas hyper renseignée sur le sujet, mais aussi parce que ce n’est pas le propos principal dans ce blog. Je me permets cependant de vous faire une petite parenthèse sur le sujet, parce que ça m’a sérieusement trotté dans la tête, et que ça continue de le faire.

 

Il existe deux types d’augmentations ; par le biais du lipofilling, et par le biais de pose classiques de prothèses. Les deux ont leurs avantages et inconvénients.

 

Le lipofilling est une nouvelle technique encore peu exploitée en France.

Elle consiste à prélever de la graisse dans une partie du corps, la trier à l’aide de machine et la ré-injecter dans le sein.

Le côté positif est ici évident ; pas d’ajout de matière étrangère,  un résultat naturel et en plus ça fait moins de gras dans les fesses et le ventre.  

En revanche, et c’est la raison principale pour laquelle cette méthode est très controversée, elle présente de gros risques vis-à-vis du cancer du sein.

La graisse ajoutée va être en partie résorbée par le corps. De ce fait on atteint rarement plus de deux tailles de bonnet par cette technique. Il faut aussi compter deux actes pour compenser la perte de la première et atteindre le bonnet voulu.

Ceci dit c’est parfait pour venir combler les bords des prothèses légèrement voyantes quand elles sont posées sur les petites poitrines.

La graisse restante va quand à elle se transformer et se durcir sous formes de boules. Et c’est en ça que c’est dangereux. Le lipofilling ne vous donnera pas de cancer, mais les masses formés se confondent avec les tumeurs cancéreuses lors des mammographies et échographies. Elles empêchent donc le médecin de détecter un cancer.

 

La pose de prothèses, quand à elle, présente l’avantage de laisser aux professionnels de santé la possibilité de détecter ces tumeurs.

Elles sont résistantes, même s’il existe des risques de « crevaison ».

Les contenants sont désormais moins « dangereux » avec le serum physiologique par exemple.

Il y a possibilité de choisir le rendu désiré. 

Les inconvénients sont quand même multiples, et indéniables ; il faut prévoir un gros budget, parce que vous devrez les changer plusieurs fois au cours de votre vie. Attendez vous également à subir une mastopexie quand vous voudrez les retirer ; la peau étirée pendant plusieurs années ne reviendra jamais en place toute seule.

Vous avez également le risque de faire ce qu’on appelle une coque fibreuse, sorte de petite carapace qui peut se former entre la prothèse et la peau. Si ce n’est apparemment pas dangereux, ça reste inesthétique et désagréable dans certains cas.

Et puis attendez vous à sentir un poids mort au réveil sur votre poitrine, et ce pendant plusieurs jours.

 

Les prothèses me semblent remporter tous les suffrages ne serait ce que pour leur capacité à laisser passer les rayons qui permettent de contrôler une probable apparition de tumeurs.

C’est donc très certainement vers cette méthode que je me dirigerais si je dois faire une augmentation.

 

A l’heure actuelle, je n’ai pas à le faire, puisque finalement aucune masse ne me sera enlevée.

Ceci dit mon «véritable » 85 D me manque terriblement.

Il y a un an encore je me disais « moi, une augmentation mammaire, jamais ! »

Aujourd’hui, comme je ne suis pas stupide et que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, je revois mon opinion. J’en ai terriblement envie parce que mon bonnet D, le bonnet parfait pour moi, me manque.

J’aime les tatouages et les piercings, mais ça me parait trop pérenne.

Mon but à l’heure actuelle est de sculpter mon corps comme je l’aime. Je considère que le corps est un peu comme une matière vierge à travailler. Certains font du dessin (tatouage), d’autre de la custo (piercings), et moi je fais de la sculpture.

Je suis jeune et j’ai envie de profiter d’un beau corps avant que ce soit la dégringolade physique.

Et puis il faut le dire la mastopexie présente un gros avantage ; les cicatrices seront déjà là, alors pas de regrets à me dire « mince, si un jour de les enlève je vais avoir des cicatrices qui vont se voir pour les redraper » (faut voir les avantages là ou on peut).

En plus en partant d’un bonnet C, pour arriver à un bon D, les prothèses seront plus petites qu’habituellement et feront tout de suite plus naturelles.

 

Un gros avantage qui donne un plus.

 

Je pense vraiment à me laisser tenter, parce qu’on a qu’une vie et qu’il faut savoir se faire plaisir.

Je me vois les garder jusqu’à mes 50 ans grand maximum, après je trouve ça inutile et surtout on va éviter de faire une anesthésie avec un âge avancé.

 

Après il faut que j’attende au moins un an avant retoucher à ma poitrine, et pendant ce temps, comme on m’a dit « tu verras bien. Si ça se trouve le fait d’être arrondis ils te plairont comme ça ».

Oui en effet, à voir… 

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Commentaires
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie de ptosée mammaire!
  • Pour toutes celles qui souffrent d'avoir des gants de toilettes en guise d'ornement bustial (!!)et qui veulent en savoir plus sur la mastopexie, ou les non concernées juste curieuses. Voilà la vraie vie d'une ptosée, qui ne le sera bientôt plus ;)
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