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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie de ptosée mammaire!
13 octobre 2014

Le jour ou j'ai rencontré un demi dieu

Après l’échec du rendez vous avec le premier chirurgien, je me suis décidée à aller consulter un autre spécialiste, ne serait ce que pour savoir si tous les chirurgiens plasticiens sont aussi cons.

 

J’ai donc pris rendez vous avec un chirurgien d’une autre région relativement proche de chez moi.

J’avais entendu beaucoup de bien de lui, par le biais d’une personne de confiance.

Rendez vous est donc pris pour début juin.

 

Le jour J j’ai été agréablement surprise ! Il y avait déjà une patiente qui attendait avant moi (il semblerait qu’il ait un peu de retard dans ses consultations).

Il ouvre la porte de la salle d’attente, appelle la patiente par son prénom, et lui dit « alors, comment tu vas ? ». Je me dis « bon, ça doit être une amie à lui, ils se connaissent ». Mais non.

Arrivée à mon tour, pas question de m’appeler par mon nom de famille. J’ai droit à un « Sophie, tu viens ? ». Il parait très sympathique, modeste, humain.

Je suis donc dirigée vers son bureau, très beau mais néanmoins simple. Il me fait asseoir, et me demande pourquoi je viens. Je lui explique alors que je viens pour une mastopexie.

« Bien, alors on va voir ça. Tu te déshabille s’il te plait. »

Je m’exécute, et là il m’observe. Il ne touche rien, me regarde sous différents angles puis attrape une règle et mesure la distance entre mes aréoles et le point entre les os saillants de la clavicule.

Il se dirige ensuite vers le bureau et me dit que je peux me rhabiller.

C’est alors qu’il m’explique que j’ai en effet bien une ptose mammaire qui justifie une opération. Il commence à me dire qu’il fera ouverture en trois cicatrices, au vu de l’importance de ma ptose. Je lui dis que je pensais bien qu’il faudrait faire comme ça. Il me répond alors « tu as l’air bien renseignée. Je l’ai vu parce que j’ai très rarement des patientes qui utilisent le mot « mastopexie » pour parler de leur problème, mais plutôt de « mes seins tombent, j’ai besoin de me faire opérer ».

Il avait l’air plutôt content d’avoir face à lui une patiente qui en venait pas sans rien savoir, sans s’attendre à rien sauf au meilleur et ignorer le pire.

Il m’a dit qu’il devait remonter mes aréoles de quatre centimètres, qu’il ne pourrait pas régler cette différence de niveau des sillons sous-mammaires (mais ça ne me dérangeait toujours pas).

Il m’a par contre expliqué que mes aréoles étaient trop grosses, et que pour des questions esthétiques, il faudrait les réduire.

Zut…

Ceci dit faisant face à quelqu’un de sympathique, qui me faisait bien sentir qu’il ne faisait pas ça parce que « moi je l’ai décidé comme ça et pas autrement ! », mais parce que c’est la manière de faire conventionnelle, la mieux pensée et garante de succès, cette idée est bien mieux passée.

Il ne me parlait pas de l’option « on enlève quelques grammes au seins gauche », alors j’ai lancé le sujet.

« J’ai le seins gauche plus gros que le droit, vous pensez qu’il faudrait le réduire un peu ? »

« Ah non, moi je ne le toucherais pas. Il est plus gros oui, mais ça reste une différence très minime, naturelle (comprenez par là qu’il veut dire qu’on a toujours un côté plus grand/gros, que ce soit les mains, les pieds ou les seins. Rien d’anormal là dedans), et qui variera facilement selon les cycles hormonaux. Non je ne veux pas y toucher, ça servirait à rien ! »

Je suis donc tombée sur un super médecin qui veuille à ce que ce soit joli, harmonieux, mais sans foncer vers la connerie en recherche de super-méga-perfection horriblement moche. Pas de session boucherie pour rien.

J’avais envie de lui faire un bisou de reconnaissance !

Je lui ai tout de même parlé de mon hésitation à me faire poser des prothèses.

Nouveau refus de sa part.

« Tes seins ont une taille parfaitement harmonieuse au vu de ton physique, ne prends pas le risque de mettre des prothèses, avec tous les problèmes que ça peut engendrer. Je n’y suis pas favorable ».

Bien donc je faisais maintenant face à quelqu’un d’intègre, qui ne courait pas après quelques centaines d’euros de plus contre beaucoup d’embêtement pour moi.

Ca aurait mérité un deuxième bisou de reconnaissance ça !

Je n’ai pas pu lui demander de me montrer des anciennes opérations. Pas eu l’occasion, il m’en a montré de lui-même.

Je lui avais posé des questions tellement pertinentes (notamment je lui ai parlé que les cicatrices péri-auréolaires qui pouvaient donner un effet diffus de la partie colorée en plus foncée par rapport à la plus claire. Il semblait ravi que j’ais pu observer ça !), qu’il me sort ;

« Tiens, attends, je vais te montrer ce que ça donne ! »

Il m’a présenté des photos d’une jeune femme qui avait une poitrine presque aussi grosse que la mienne, une ptose assez équivalente à la mienne.

J’ai donc pu observer un résultat très beau, une forme très naturelle.

J’ai même eu la surprise de découvrir que l’opération se faisait assise ! C’est plus pratique pour eux pour se rendre compte du résultat final.

Vient alors le moment de parler du coût.

Et là, grosse, très grosse surprise.

Le prix était bien en dessous de celui annoncé par le précédent chirurgien (800 euros en moins. Et je me suis même fait rembourser ma consultation !).

 

Après avoir pris quelques renseignements en plus sur le côté pratique, je sors de cette longue consultation enchantée, remontée à bloc.

J’ai trouvé LE bon chirurgien, et c’est une chance. Trouver le bon chirurgien c’est primordial, on ne le répètera jamais assez.

 

J’ai ensuite attendu durant un mois et demi avant de prendre le second rendez vous.

J’avais un mois de réflexion obligatoire, et puis j’ai trainé un peu, prise par pleins de projets.

Le 20 août, j’avais rendez vous à la clinique, pour confirmer mon envie de me faire opérer, signer les papiers et fixer une date.

Ma mère m’avait accompagné pour pouvoir découvrir quel chirurgien j’avais choisi, et ou se ferait l’opération.

La consultation s’est déroulée sans rien de vraiment remarquable, il m’a fait le devis de façon détaillé (qui était finalement quelques euros plus bas que le prix annoncé initialement), m’a fait signer des papiers de décharge et m’a expliqué les derniers détails (heure d’entrée, en gros comment ça allait se dérouler, etc..).

Il m’a également confirmé une bonne nouvelle (si bonne que je n’étais pas sure d’avoir bien entendu au premier rendez-vous!), à savoir que mon opération se ferait en trois heures. Ca peut paraitre long, mais c’est gage d’un travail minutieux et bien fait. 

 

Les papiers signés, on a alors fixé une date.

Je voulais octobre, parce que c’est un mois ou il fait frais, mais aussi parce que j’avais un bon feeling pour le faire à cette date. A cette période c’était aussi plus pratique pour moi pour m’absenter du travail.  

 

A peine quinze minutes après être entrées, nous voilà déjà ressorties.

On s’arrête ensuite au secrétariat pour qu’on nous donne les derniers papiers, prendre le rendez vous avec l’anesthésiste.

 

Ca devient alors de plus en plus concret… 

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Commentaires
T
Et oui c encore moi 😊😊 <br /> <br /> tu donnes le nom de ton chir ???
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie de ptosée mammaire!
  • Pour toutes celles qui souffrent d'avoir des gants de toilettes en guise d'ornement bustial (!!)et qui veulent en savoir plus sur la mastopexie, ou les non concernées juste curieuses. Voilà la vraie vie d'une ptosée, qui ne le sera bientôt plus ;)
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