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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie de ptosée mammaire!
13 octobre 2014

Les deux derniers rendez vous médicaux

Onze jour avant l’intervention, retour à la clinique pour avoir le rendez vous avec l’anesthésiste.

Arrivée quelques minutes en avance, je n’ai pas eu à attendre.

J’avais rapporté ma fiche au préalablement remplie avec toutes les informations de base (allant du nom prénom, à combien d’opérations avez-vous eu, faites vous des allergies, combien pesez vous, etc…). Ca ne l’a tout de même pas empêché de me redemander certaines informations.

Nom, prénom, date de naissance, si je fumais, etc… Il a repris ma tension et mon rythme cardiaque, re-noté toutes les opérations qu’on m’avait déjà faites.

Enfin il m’a demandé si j’avais des allergies.

LA MORPHINE. Mauvaise réaction après mon réveil en 2003.

Il l’a noté en gros, en m’expliquant que ça ne l’étonnait pas. En fait la morphine est mal tolérée par les jeunes filles, mais cette tolérance s’améliore avec l’âge. Il m’a donc dit que dans quelques temps, je devrais bien mieux la supporter.

Il m’a aussi gentiment expliqué qu’on n’allait me donner un anti-douleur dès l’endormissement, je cite « le même que l’on donne aux gens qui font de la chimiothérapie ». Ca, je ne sais pas si c’était le mieux pour me rassurer. Ceci dit c’est intéressant niveau culture médicale, merci.

Je suis en fait tombé sur un anesthésiste assez jeune (la trentaine), qui a pris le temps de tout m’expliquer.

Je lui ai demandé si j’allais être anesthésiée par injection ou gaz (préférant la première, lui me laissant comprendre que la seconde, plus couteuse, était mieux et que c’est celle qu’il choisirait s’il devait se faire opérer. Mais là en l’occurrence pas question de choisir). Bon au final ce seront tout de même une intubation (il m’a demandé d’ouvrir bien grand la bouche pour voir s’il pouvait mettre un tuyau dedans) et donc des gaz qui me maintiendront endormie (peut on parler de 50/50 ?). Une fois que le travail est fini, on coupe la machine, et hop c’est parti pour se réveiller tout doucement.

 

Il m’a demandé également demandé si je faisais du sport

« oui, je cours 10 kilomètres deux fois par semaine »

Gros sourire

« 10 kilomètres ! »

Il m’a alors dit « bon ben c’est bon, j’ai tout ce dont j’avais besoin de savoir. Vous avez un rythme cardiaque et une tension parfaite, et en plus de ça vous courez 20 kilomètres par jour, vous n’aurez aucun mal à supporter l’anesthésie, tout va très bien se passer ».

Comme quoi, le sport ça ouvre des portes. 

Il a alors refermé son dossier, ma débranché de la petite machine pour prendre la tension et le rythme cardiaque (je suis restée avec le bras levé, index pointé pendant toute la consultation) et m’a demandé si je souhaitais prendre un petit cachet pour être moins stressée avant l’opération. J’ai répondu que oui, parce que même si là ça allait bien (bon je commençais déjà à bien réaliser, donc je stressais quand même déjà un chouilla), le jour J je serais peut être pas aussi zen.

Je lui ai dit que ce n’était pas tant l’anesthésie ou l’opération qui me stressait, mais tant d’être contente de mon choix.

« Ah ça, on ne peut pas savoir pour vous »

« Oui mais, est ce qu’il travaille bien ? On m’a dit que oui, mais bon, ça me fait quand même un peu peur, j’espère être contente du résultat »

« Vous savez, il ne travaille que quelques jours par semaine parce qu’il adore sortir se promener dans la campagne et faire du sport. Et c’est bien dommage, parce qu’il gâche un potentiel énorme. »

Pas grave, laisse le sortir et s’amuser tant qu’il revient reposé et heureux, prêt à me faire des super nénés le jour J !

 

Je ressors donc de ce rendez vous rassurée, seulement dix minutes chrono après y être entrée.

Dix minutes c’est pas rentable pour deux heures de route, alors j’ai rallongé avec quinze minutes à me faire enregistrer à l’accueil pour ma pré-admission (ou j’ai demandé un chambre seule, prions tous les dieux du ciel pour que je puisse l’avoir !!! J’ai moyen moyen envie de faire pipi dans un bassin avec ma colocataire provisoire dans le lit d’à côté…).

 

Le lendemain (j’aime regrouper les actes…), me voilà partie pour la mammographie.

Indispensable pour s’assurer qu’il ne va pas y avoir de surprise à l’ouverture.

J’étais quelque part pressée par la curiosité, et pas si pressée que ça au vu de ce qu’on en dit (« c’est hyper douloureux », « c’est bizarre, désagréable »).

Et puis dans un coin de ma tête, une fois arrivée dans le cabinet, je me suis dit « et si on me découvre quelque chose ? ». C’est peu probable, mais n’empêche que ça n’empêche pas d’y penser !

Je me fais enregistrer, et après avoir patienté quelques minutes, on m’appelle. On m’amène alors dans une petite pièce sombre, ou une sorte de colonne avec des pinces et des plaques vitrées m’attend. Et là, au vu des plaques, je me dis « oh merde, ça va faire mal ». On me dit un truc du genre « asseyez vous là et … » j’ai cru comprendre « déshabillez vous », mais sans être sure à cause du bruit lourd et persistant de la machine. Et comme je ne voulais pas passer pour la grosse exhibitionniste de service, j’ai préféré enlever seulement mon gilet et attendre qu’on m’invite à enlever le reste.

Une dame est alors entrée dans la pièce, m’a demandé d’enlever le reste (si c’est vous qui le demandez, je vois pas pourquoi je vous le refuserais !), elle a nettoyé les plaques transparentes (ça c’est cool, parce qu’il y avait des taches suspectes dessus), et m’a demandé de me laisser faire.

Je la laisse donc prendre mon sein droit, le placer, et me dire « attention, je vais serrer les plaques ».

Là je me suis donc attendue à sentir une douleur très désagréable, mais en fait rien. Ca a à peine serré. Pas de soucis. Moi qui m’attendais à un force tellement forte que ça aurait pu en faire exploser mon sein (c’était peut être ça les traces juste avant !!??), ben non. Rien de rien. A peine une petite sensation de gêne, et encore ça devait certainement être dû au fait qu’elle m’en ait avertit !

Une fois le sein pris en sandwich, elle a lissé la peau de mon ventre, mon dos et mes bras pour qu’il n’y ait pas de plis gênant, et puis elle est revenue à son poste, derrière la vitre plombée.

Elle me fait alors « allez, vous bloquez votre respiration, on ne bouge plus ».

J’ai donc pris une profonde respiration et bloque, jusqu’à ce qu’elle me dise « vous pouvez respirer de nouveau ».

Ca doit être peut être le pire dans l’histoire ; tenir sa respiration pendant plusieurs secondes.

Pas de quoi avoir peur de la grande méchante mammographie donc.

Elle a ensuite fait le gauche. Ca s’était pour les clichés verticaux. Elle a par la suite fait les horizontaux, toujours dans le même ordre, et puis c’était fini.

Elle m’a demandé de rester torse nu le temps qu’elle vérifiait que les clichés n’étaient pas flous.

Les photos étaient toutes jolies une fois sortie, elle les a donc accrochées sur l’espèce de rectangle lumineux, puis est sortie, me laissant me rhabiller le temps que le radiologue vienne les interpréter.

Lui est arrivé quelques minutes plus tard.

Bonjour. Il regarde les papiers, me demande ce que je fais faire, je lui explique.

Il se penche alors sur les clichés, une loupe à la main et les inspecte, tout en faisant son compte rendu à l’oral. J’ai rien compris à son charabia, hormis la fin où il me fait « et bien tout est bon, vous pourrez les amener à votre chirurgien ! Bonne journée ! ».

Il ne s’est pas écoulé plus d’une minute trente entre le moment où il est rentré et celui où il est ressortit. Simple, rapide, efficace.

J’ai ensuite du attendre un peu que le compte rendu soit imprimé et j’ai pu ressortir avec mes jolies photos pas données financièrement sous le bras.

 

C’était mon dernier examen médical, à J-10 avant l’opération.  Les choses se concrétisaient maintenant encore plus, et il ne restait plus qu’à attendre que le jour J point le bout de son nez ! 

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Commentaires
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie de ptosée mammaire!
  • Pour toutes celles qui souffrent d'avoir des gants de toilettes en guise d'ornement bustial (!!)et qui veulent en savoir plus sur la mastopexie, ou les non concernées juste curieuses. Voilà la vraie vie d'une ptosée, qui ne le sera bientôt plus ;)
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